Ces prisonniers allemands ont été libérés à la fin de l'année 1946.
Anton était si bien intégré dans la famille Lutz qu'il n'a pas voulu partir. A midi, il déjeunait avec la famille. Et le dimanche, le charmant jeune homme avait bien du succès auprès des jeunes filles de Plobsheim.
Comme il n'avait plus le statu de prisonnier de guerre, la famille Lutz lui a donc rédigé un contrat de travail en tant qu'ouvrier agricole. A ce moment-là, il n'avait plus à dormir dans le hangar des prisonniers. Il a donc ramené son lit de prisonnier rue de la retraite que la famille Lutz l'a installé dans le grenier pour servir de lit d'appoint, Anton ayant une chambre au premier étage de la maison.