Marguerite Vetter

Le 4 novembre 1942, elle a été incorporée de force dans le RAD à l'âge de 18 ans.

Elle a été incorporée avec Alice Hiss et Christine Schwentzel à Rothenburg an der Elbe.

Puis elle a été envoyée à Sömmerda au nord d’ Erfurt en Thuringe pendant un an pour prêter main forte dans différentes fermes locales.

A un moment, elle était placée chez le maire d’un village qui n’était pas trop d’accord avec les idées nazies du pays.

Sa patronne, pendant que Marguerite récupérait le sang d’un porc tué pour faire du boudin, disait en parlant de Hitler : «  Grettel, l'autre cochon il faut le tuer aussi car il a le pied cassé !».

 

Cette famille du maire possédait déjà le téléphone, tout comme la famille Vetter à Plobsheim.

Marguerite a donc pu communiquer avec ses parents.

Son père Théodore a même pu lui rendre une unique visite.

Ensuite, dans le cadre du KHD, elle a dû travailler dans une fabrique de munitions.

Elle est revenue à Plobsheim le 8 décembre 1943, pour travailler dans la ferme Moll dont le fils avait été envoyé au front.

Après la guerre, Marguerite Vetter a voulu reprendre contact avec la famille allemande du maire, mais elle n'a jamais eu de réponse.