En 1944, elle a été déplacée à Berlin pour y travailler dans une usine qui fabriquait des munitions pour mitrailleuses. Les bombardement étaient fréquents. La valise était toujours prête en cas d'alerte pour aller dans les abris. Lors d’une sortie bien encadrée (elle n'en fera qu'un seule, de sortie), elle s’est aperçue que les maisons n’avaient plus de vitres.
Son père, à Plobsheim, a réussi à confier du pain à un Allemand de passage pour qu’il l’amène à sa fille à Berlin. Denise était surprise en rencontrant cet homme en long manteau noir. Elle a partagé cette nourriture avec ses camarades.
En 1944, mettant à profit une permission pour se fiancer avec Jules Arnold, elle a quitté l’ usine de munitions à Berlin où elle aurait dû rester jusqu’en mai.
Après ses fiançailles, son père est intervenu pour qu’elle se fasse opérer inutilement des amygdales avec la complicité d’une sœur haut-rhinoise de l’hôpital de Strasbourg où elle restera planquée un mois et demi en attendant la fin de la guerre